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SAMSON,LE PETIT SOLEIL n°1

Juges 14 : 1-4 ; Or, Samson descendit à Thimna, et y vit une femme d’entre les filles des Philistins.  Et étant remonté en sa maison, il le déclara à son père et à sa mère, et leur dit : J’ai vu à Thimna une femme, d’entre les filles des Philistins ; maintenant, prenez-la, afin qu’elle soit ma femme.  Et son père et sa mère lui dirent : N’y a-t-il point de femme parmi les filles de tes frères et dans tout ton peuple, que tu ailles prendre une femme chez les Philistins incirconcis ? Et Samson dit à son père : Prends-la pour moi, car elle plaît à mes yeux.  Or, son père et sa mère ne savaient point que cela venait de l’Éternel ; car Samson cherchait une occasion contre les Philistins. En ce temps-là, les Philistins dominaient sur Israël.

Samson dont le nom signifie « petit soleil » fait partie des héros de la foi selon Hébreux 11 : 32-34 « Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes ; Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, Éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères ». Il serait donc inconvenant de ma part d’émettre un quelque jugement sur lui, néanmoins les actes posés par le personnage sont pour notre instruction afin de ne pas tomber dans les mêmes travers en considérant la fin de sa vie (Romains 15 :4 et 1 Corinthiens 10 :11). Pierre TRUSHEL a écrit dans « Prêcher le Royaume de Dieu » : Ce n’est pas parce que Dieu nous utilise que Dieu nous approuve. Voyons le cas de Moïse. Il avait désobéi en frappant deux fois le rocher, mais Dieu avait exaucé la prière. Mais souvenez-vous, il n’a pu entrer dans la terre promise. Ce n’est pas parce que Dieu a répondu à nos prières qu’Il approuve complètement nos actions. Ainsi quand nous exerçons nos dons cela n’est pas forcément un signe d’approbation de notre ministère.  Bien-aimé(e) avant de t’appeler à travailler pour Lui, Dieu veut d’abord que tu t’abandonnes à lui. Que tu cherches lui et non le ministère ». 

Samson, comme le relate le chapitre précèdent, a été mis à part jusqu’à sa mort (sanctifié) par l’Eternel Dieu depuis sa conception, pour être juge en Israël avec la mission spécifique de « commencer à délivrer Israël de la main des Philistins ». C’est un nazir et ce statut spécial (Nombre 6) est assorti d’une vie d’obéissance stricte aux lois qui régissent le nazirat.  Samson commence son ministère en descendant dans une ville occupée par les Philistins nommée Thimnah , mentionnée pour la première fois en Genèse 38 : 12, Juda y était descendu pour tondre ses brebis  dans Genèse 38 :13. Thimnah veut dire « portion allouée », c’est une ville qui appartient à Israël mais qu’il a octroyé après sa défaite aux Philistins.

« Or » est une conjonction de coordination qui marque la transition entre deux idées ou qui sert à introduire un nouvel élément d’un récit. Le dernier verset (25) du Chapitre 13 nous apprend que « Et l’Esprit de l’Éternel commença de l’animer à Machané-Dan, entre Tsora et Eshthaol ». Ces trois villes qui appartiennent à la tribu de Dan (Josué 15 :33 et 19 :41) se situent en Juda. C’est dans ces villes que l’Eternel l’appelle à débuter son ministère, d’abord auprès de ses frères pour les ramener à Dieu…. Le jugement commence toujours par la maison de l’Eternel !  La conjonction « or » mis au début du chapitre 14 nous enseigne que Samson n’a donc pas l’autorisation de l’Eternel pour descendre à Thimnah. Ce n’est pas l’Esprit de l’Eternel qui l’a conduit dans cette ville occupée mais il est allé de sa propre initiative !

Samson vit à Thimna une belle Philistines. Le verbe voir « Ra’ah » a le sens de « regarder, apprendre sur le sujet, veiller, observer, rechercher, considérer, prêter attention à, discerner, distinguer, veiller, regarder fixement… », conjugué au mode imparfait, c’est-à-dire une action continue et répétée. Il a pris le temps d’admirer la beauté de cette belle Philistine, de la scruter et de la choisir comme sa futur épouse alors qu’il n’a pas le droit même si les philistins ne font pas partie des sept peuples Cananéens avec lesquels toute union est interdite (Exode 34 :15-17 ; Deutéronome 7 :1-4). Le simple fait que les Philistins soient idolâtres devrait freiner les ardeurs de Samson, car un homme sanctifié, de plus nazir, ne peut en aucun cas s’unir à une personne idolâtre ou ayant fait allégeance à une divinité hostile à l’Eternel Dieu. Les conséquences de cette désobéissance sont trop lourdes et les expériences de certains de ses compatriotes en Juges 3 : 5-7 devraient l’en dissuader.  Le Mariage n’est pas seulement une union physique mais aussi une union spirituelle. C’est pourquoi il est dit dans 2 corinthiens 6 : 14-16 « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ?  Quel accord entre le Messie et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ?  Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ». Samson subjuguer par la beauté physique de la philistine et  mû par son « coup de foudre » et sans consulter l’Eternel, celui qui l’a suscité et envoyé, fait part à plusieurs reprises en insistant auprès de ses parents de prendre la philistine (qui n’est pas nommée) pour épouse.  Ceux-ci fidèles à la loi de l’Eternel essayent de raisonner leur fils afin de l’amener à l’obéissance de la Parole. Mais Samson guidé par ses sens insiste auprès de ses parents pour épouser la Philistine parce qu’elle lui plait. Le verbe traduit par plaire est « Yashar » (Aller droit, être plaisant, être agréable, trouver bon, plaire, convenir, agréer, convenable, approbation, conduire, faire rouler, aplanir, juste, droit, directement), il est associé dans le texte original au mot `Ayin» (L’œil, les yeux) qui n’est pas traduit en français. Le choix de Samson, juge d’Israel, sensé diriger, ramener le peuple à l’Eternel et commencer à les délivrer de la domination philistine, s’est donc fait d’une manière passionnelle (convoitise des yeux, 1 Jean 2 : 16), sans l’approbation de l’Eternel et de ses parents.

Et toi ? Qu’est-ce qui motive tes choix ?  La convoitise de la chair ? la convoitise des yeux ? l’orgueil ? Le monde ?  L’Esprit Saint ?

Le verset 4 pose problème ! « Or, son père et sa mère ne savaient point que cela venait de l’Éternel ; car Samson cherchait une occasion contre les Philistins ». Affronter les philistins et commencer par bousculer leur joug vient de l’Eternel. C’est pour cela qu’Il a mis à part Samson dès sa conception, néanmoins s’affranchir de la parole de l’Eternel et poser un acte contraire à la loi ne peut venir de l’Eternel. L’Eternel peut-il violer ses propres lois ? Non et non ! Et l’Éternel me dit: Tu as bien vu; car je veille sur ma parole pour l’exécuter ; Jérémie 1 :12. L’Eternel  est « vigilant », est « aux aguets », pour mettre en pratique sa Parole. Il ordonne et change les temps et les circonstances afin que sa Parole se concrétise dans les moindres détails. Il est juste et ne peut en aucun cas pratiquer l’injustice.  « Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne, Jacques 1 :13. La seconde partie du verset 4 donne une précision importante qui éclaire la première partie ! Oui l’Eternel Dieu a suscité Samson pour commencer à libérer le peuple du joug philistin, mais il choisit une stratégie discutable voire charnelle pour commencer à accomplir la volonté de l’Eternel. Nous n’avons pas le témoignage, sauf à la fin de sa vie qu’il consultait l’Eternel avant de planifier et d’accomplir ses actes. Des exemples similaires sont présents dans les Ecritures : Abram et Saraï qui voulaient faire venir l’enfant de la promesse par Agar (étrangère) ; Moïse qui tue l’Egyptien, qui a frappé le rocher au lieu de lui parler ; Jacob avec l’aide de Rebecca vole le droit d’ainesse de son frère ; Saül le premier roi d’Israël ; Juda qui trahit le Seigneur Yéshoua pour précipiter le règne messianique…etc.

Samson, comme tout être humain jouit du libre arbitre et sa conception exceptionnelle ne fait pas de lui un « robot programmé » par Elohim, sinon il ne serait pas descendu à Thimnah et n’aurait pas insisté à épouser une femme idolâtre même si c’est contraire à la loi d’Elohim et les conséquences désastreuses inhérentes à cette union. L’Eternel a disposé devant l’être humain deux voies, celle de la mort, la voie large ou de la désobéissance et celle de vie, la voie étroite et resserrée, la voie de l’obéissance qui passe au travers de la mort et la résurrection du Messie. Il demande et supplie par ses disciples chaque être humain à choisir la vie par la réconciliation avec Lui.                                                                                                                                              Tu as surement été choisi par l’Eternel Dieu et utilisé par lui, cependant es-tu approuvé de Lui ? Les dix vierges étaient toutes appelées mais seules cinq ont pu participer aux noces avec l’époux parce qu’elles avaient leur lampe toujours allumée. Juda faisait partie des 12 disciples mais mû par sa convoitise il trahit son Seigneur pour 30 pièces d’argent croyant que le Messie ferrait un miracle pour s’en sortir et ainsi, il (Juda) empocherait les 30 pièces facilement. Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7 : 21. Prenons donc garde à la manière dont nous construisons sur le fondement Yéshoua qui a été posé une fois pour toute lorsque nous avons cru (nés d’en haut).

Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton Nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton Nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ? Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui vous adonnez à l’iniquité (Anomia = condition de celui qui est sans loi parce qu’il en est ignorant, parce qu’il la viole ; Mépris et violation de la loi) Matthieu 7 : 22-23;

Maranatha! 13/02/2021

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