Chaque chrétien est appelé à exercer le ministère « les uns les autres ». Nous devons nous aimer les uns les autres, nous servir les uns les autres, nous soumettre les uns aux autres, nous exhorter les uns les autres, nous encourager les uns les autres, nous aider les uns les autres, nous pardonner les uns les autres, et ainsi de suite. C’est cela notre service spirituel. C’est cela notre ministère pour le Corps de Christ et la base sur laquelle tous les dons spirituels devraient opérer. A ce sujet, il vous serait profitable de faire une étude de tous les passages du Nouveau Testament qui mentionnent « les uns les autres ». Ils sont très nombreux. Vous remarquerez immédiatement que le Christianisme n’est pas fait pour les ermites. Il n’y a pas de place pour l’individualisme dans le royaume de Dieu, parce que nous sommes un corps formé de nombreux membres, tous associés dans une interdépendance. Vous remarquerez aussi que nous sommes appelés à vivre une vie très simple de service envers nos frères et sœurs. Ce n’est ni compliqué, ni difficile.
Les gens ne cessent de me demander, « Comment savoir si je suis appelé au ministère ? » Je leur réponds en disant, « vous êtes sans aucun doute appelé au ministère ». Peut-être pensent-ils que je suis un prophète ou que je peux voir des choses que les autres ne peuvent pas voir. A chaque fois il faut que je leur explique que chacun d’entre nous est appelé au ministère « les uns les autres ». Personne n’en est exempté. La façon dont cela se manifestera dans votre vie est un merveilleux mystère que vous allez devoir découvrir par vous-mêmes. Seulement, ne recherchez pas de grandes choses pour commencer, trouvez simplement des frères et sœurs, et commencez à pratiquer le ministère « les uns les autres ».
D’autres me demandent « Mais comment savoir si Dieu m’appelle à un ministère à plein temps ? » Ma réponse est qu’Il nous appelle tous à un ministère « les uns les autres » à temps plein. Je crois que j’ai perdu la page dans ma Bible où l’on parle d’engagement à mi-temps. On n’y trouve pas de notions comme ministère à mi-temps ou chrétien à mi-temps. C’est tout ou rien.
Le problème avec beaucoup de personnes aspirant à un ministère à plein temps est qu’elles veulent faire quelque chose de grand, quelque chose qui soit immédiatement visible, apprécié, et reconnu, qui pourra occuper tout leur temps et les aider à gagner leur vie de telle sorte qu’elles n’auront pas à chercher un travail « séculier ». Elles veulent commencer en haut, au sommet, avec un titre et une position mais elles ne savent rien du ministère « les uns les autres ». Elles veulent prêcher, enseigner, chanter ou être en haut et au centre pour être vues.
J’ai conseillé plus d’un jeune homme qui croyait que le Seigneur l’avait appelé à un certain ministère. Leurs motivations étaient certainement sincères, et ils désiraient faire un bon travail. Mais après un examen plus approfondi, vous remarquez qu’ils ont une idée préconçue sur ce qu’est le ministère. Ils imaginent qu’avoir un ministère signifie que les gens vont venir pour les écouter prêcher. Ils s’imaginent être derrière un pupitre en train de parler et entendre les gens dire « Amen !» et « Parle encore frère ! ». Dans certains cas, ils me contactent pour que je leur impose les mains et que je leur donne une parole qui pourra confirmer leur vocation et leur donner une direction claire. Ou alors ils m’expliquent qu’ils veulent abandonner leur emploi « séculier » pour entrer dans le ministère « à plein temps ».
COMMENT RENTRER DANS LE MINISTERE DE LA MAUVAISE MANIERE
Quand j’ai eu 23 ans, j’ai senti qu’il était temps pour moi de faire un grand pas en avant et d’entrer dans le ministère à « plein temps ». Je savais que j’étais appelé au ministère, j’étais déjà pasteur adjoint dans notre église. J’étais impatient et anxieux à l’idée de consacrer tout mon temps à ce que je pensais être le ministère – prêcher et enseigner. Je pensais qu’entrer dans le ministère à « plein temps » était un grand événement qui serait annoncé avec force et fracas. Je voulais être sûr de la direction de Dieu, donc j’ai jeûné et prié pour voir s’Il allait approuver mes plans. (s.v.p. regardez bien l’ordre des mots). Pendant trois jours je n’ai rien mangé, ni bu. A la fin des trois jours, j’ai quitté mon emploi et annoncé à tout le monde qu’à partir de maintenant j’avais un ministère à « plein temps ».
Après trois mois passés dans le ministère à « plein temps », j’avais prêché dans trois églises et publié une lettre de nouvelles pour que tout le monde sache où envoyer son argent. Il ne fallut pas attendre longtemps pour qu’il n’y ait plus rien à manger dans la maison, alors nous commençâmes à visiter nos amis et nos proches pour avoir la communion avec eux dans l’espoir qu’ils nous invitent à rester pour dîner. Nous dépendions de l’église pour payer notre facture de téléphone et d’électricité. C’est pendant cette période que ma femme tomba enceinte de notre second enfant. Bien sûr, nous n’avions pas d’assurance.
Quand les choses devinrent vraiment préoccupantes, je me suis rappelé d’un homme, qui habitait à une heure de voiture, et qui me devait de l’argent. Comme c’était l’heure du dîner, j’ai demandé à ma femme si elle pouvait me préparer quelque chose à manger pendant la route. Elle m’a préparé cela avec le peu de restes qu’elle avait. Finalement je suis allé au service d’aides alimentaires dont notre église s’occupait et j’ai demandé si je pouvais aider à charger un camion en échange d’un carton de nourriture. Pendant les semaines qui suivirent, nous nous sommes nourris de pizzas réchauffées au micro onde et de tortellini congelé que nous devions faire bouillir, et nous avons appris à les servir sous toutes sortes de forme plus ou moins intéressantes. Je comprends maintenant pourquoi les Hébreux se plaignaient de la manne du ciel après en avoir mangé si longtemps. Depuis ce jour je ne mange plus de tortellini.
Finalement, nous avons dû quitter notre maison parce que nous ne pouvions plus payer le loyer. Nous avons déménagé chez les parents de mon épouse et avons vécu dans une simple chambre. Puisque nous n’avions pas d’argent pour mettre nos affaires dans un garde meuble, nous les avons emballées dans du plastique et entassées dans le garage de ses parents. A cette époque, quelqu’un m’a parlé d’une petite église qui cherchait un pasteur. Ils proposaient de payer la somme faramineuse de 100 dollars par semaine, ce qui pour moi ressemblait un salaire de roi à cette époque. Nous sommes donc partis nous y installer.
Un peu plus tard, l’église a pu augmenter un peu notre salaire, mais il devint vite clair que j’allais devoir quitter le ministère à « plein temps » et retourner à un emploi « séculier » pour nourrir ma famille. Je me rappelle le moment où cette idée m’est venue pour la première fois et comment ma fierté en pris un coup. Je me revois en train de prier alors que je traversais le pont sur le fleuve Tar pour rentrer à la maison, « Seigneur, je ferai n’importe quoi si seulement tu me laisses rester dans le ministère à plein temps ». Je ne voulais pas retourner chercher un job car j’avais peur que cela ne soit interprété comme un manque de foi. La semaine suivante on me proposa un emploi et je l’acceptais sur l’insistance de mon épouse.
Pourquoi est-ce que je partage cela avec vous ? Est-ce pour vous donner un exemple de ce que veut dire « souffrir pour Jésus » ou « être dans le ministère ? Pas du tout. J’étais vraiment sincère, pas de doute là-dessus. Peut-être que certains diront que tout cela est arrivé parce je n’avais pas assez de foi. Peut-être, mais je parie que j’avais plus de foi que vous à 23 ans. J’étais capable de prier plus, jeûner plus, prêcher plus, et travailler plus que n’importe qui. Comme Paul l’a écrit, « J’ai travaillé plus qu’eux tous ». Mais comme on dit : le fanatisme consiste à continuer de faire quelque chose quand on a oublié pourquoi on le fait.
LE MINISTERE SPIRITUEL EST PRATIQUE
Depuis j’ai compris (après plusieurs autres expériences et problèmes) que le service spirituel le plus élevé ne doit jamais nous faire négliger notre plus élémentaire devoir terrestre. Si vous n’êtes pas fidèles dans les choses terrestres, qui vous confiera des choses célestes ? Les lettres de Paul commencent toujours avec les réalités spirituelles et se terminent avec les responsabilités terrestres. C’est pour cela qu’il encourageait les gens à rester dans l’état où ils étaient quand ils furent appelés par Dieu. Cela veut dire, si tu es marié, aime ta femme. Si tu es une épouse, aime ton mari. Si tu es un enfant, aime tes parents. Si tu as des enfants, élève-les dans la crainte et le respect de Dieu. Sois là pour eux. Si tu ne prends pas soin de ta famille, peu importe l’excuse spirituelle que tu as, tu es pire qu’un païen. Et si tu ne travailles pas, tu ne manges pas non plus.
L’EQUILIBRE est la notion que nous devons désespérément redécouvrir dans l’Eglise aujourd’hui. C’est le conseil de Paul et il sonne juste. Son exemple était de travailler de ses propres mains pour pourvoir à ses besoins de sorte qu’il puisse partager l’Evangile sans être une charge. Techniquement, il pouvait recevoir de l’aide, et il en a reçue à certaines occasions, mais la plupart du temps, il décidait de ne pas le faire. Quand il a fait ses adieux aux anciens d’Ephèse à Millet, il pouvait témoigner que pendant les trois ans de son ministère à Ephèse, il n’avait reçu ni or ni argent ni vêtement, mais travaillé pour pourvoir à ses besoins et à ceux des gens qui étaient avec lui pour ne pas être un fardeau pour l’église. Quel témoignage glorieux !
Les faux prophètes qui le suivirent furent si différents, réclamant toute l’aide dont ils pouvaient avoir besoin et refusant de travailler, mangeant et buvant les provisions des autres, volant les veuves et faisant du commerce avec la Bonne Nouvelle. Pourtant c’est précisément cela que font beaucoup de personnes proclamant avoir un ministère à « plein temps ».
Notre idée du ministère est trop étroite et mal définie. La plupart des gens n’ont qu’une simple notion de ce qu’est le ministère – prêcher dans une église. Si je prêche dans une église, alors je suis dans le ministère, je suis un « serviteur de Dieu ». Mais si je sers aux tables, que je lave des vêtements, que je travaille dans un bureau ou que je fasse n’importe quel autre travail séculier, je ne suis pas vraiment dans le ministère. C’est de cette manière que les gens ont été amenés à voir les choses.
En tant que Pasteur j’étais supposé participer à des conférences et à des rassemblements. Après les présentations, la première question que nous posions à un nouveau participant n’était pas « Dans votre église, combien de personnes grandissent dans la grâce et dans la connaissance de Jésus-Christ? » mais plutôt, « Combien de personnes avez-vous le dimanche matin?». La seconde question était, « Etes-vous à plein temps ou avez-vous une double vocation ? ». La taille de l’église et le statut « à plein temps » ou « double vocation » permettaient d’établir un ordre. J’ai remarqué que les pasteurs qui avaient une grande église et un ministère « à plein temps » étaient habituellement ceux qui étaient sélectionnés pour occuper les postes à responsabilité dans la dénomination.
Un de ces pasteurs qui avaient beaucoup de succès pris un jour la parole et nous « encouragea » en disant, « Dieu est aussi avec vous ».
Mais j’ai remarqué que chaque fois que ces pasteurs se retrouvaient entre eux, chacun partageait combien le travail était pénible et difficile et qu’ils étaient épuisés. Plus l’église était grande, plus le pasteur était stressé. Ils vivaient avec le poids du monde sur leurs épaules, essayant de s’occuper de tant de problèmes en même temps. Ils étaient si pris par leurs problèmes et par eux-mêmes qu’ils semblaient vidés. Je rentrais déprimé de ces réunions.
Je commençais alors à penser en moi-même, qu’est-ce qui ne va pas avec l’image que j’ai du ministère ? Pour quelle raison j’aspire à ce « temps plein » ? Pourquoi essayer de me faire une place parmi ces épaves nerveuses ? Que puis-je y gagner, si ce n’est plus de problèmes et de stress ? Comment avons-nous pu tant nous éloigner du Nouveau Testament ? Pourquoi sommes-nous si préoccupés par le nombre et la taille alors que nous ne sommes pas fidèles dans les petites choses que nous possédons ? Pourquoi tant de femmes de pasteurs prennent-elles des antidépresseurs ? Qu’est-ce que je fais ici ? A quoi ressemblera ma famille dans 20 ans ?
C’est de cette façon que commença le processus par lequel Dieu changea radicalement ma perception du ministère. Ce fut le début de la fin de ma carrière de pasteur au service de la Religion Organisée. Je laissais tomber mon ministère et pris ma place dans le Seul Troupeau sous la houlette du Seul Berger. Je ne regrette pas cette décision, parce ce que ce que j’ai reçu fut bien plus grand que ce que j’ai quitté.
LA LOI DE L’ESPRIT DE VIE EN CHRIST
Mes amis, la situation que j’ai décrite n’est pas l’intention du Seigneur pour le ministère. J’ai appris qu’il existe quelque chose d’autre : la loi de l’Esprit de Vie en Jésus-Christ (Romains 8:2). Je l’ai vue opérer dans ma vie et je sais quand elle est à l’œuvre dans la vie de quelqu’un d’autre et quand elle n’y est pas. Je peux regarder en moi-même et immédiatement savoir si je coopère avec cette Vie ou pas. Je remercie Dieu de m’avoir appris cela et je prie qu’Il fasse grâce à chacun d’entre nous de le voir, parce que cela va libérer les captifs. Laissez-moi expliquer comment la Loi de l’Esprit de la Vie en Jésus-Christ est liée à notre travail et ministère pour le Seigneur. Cela est résumé dans cette maxime : Dieu ne nous GUIDERA pas là où Sa grâce ne pourra nous GARDER.
Cela veut dire, que lorsque nous faisons le travail que le Seigneur nous demande, nous allons remarquer que la Vie du Seigneur est présente pour nous donner toutes les forces spirituelles intérieures nécessaires pour le mener à bien. Je ne dis pas que tout ira sans problème et que vous n’aurez pas de doute ou de peur. Loin de là. Mais écoutez ce que dit Paul :
« Nous sommes accablés par toutes sortes de détresses et cependant jamais écrasés. Nous sommes désemparés, mais non désespérés, persécutés, mais non abandonnés, terrassés, mais non pas anéantis. » (II Corinthiens 4:8,9). Son secret ? « Voilà pourquoi je travaille et je combats par la force du Christ qui agit puissamment en moi. » (Colossiens 1:29). » Pas moi, mais Christ. C’est cela là le secret de la Vie Chrétienne, et c’est la clé d’un travail fructueux.
La majorité des gens dans le Service Chrétien reçoivent des méthodes, des plans, des formules, des livres, des cassettes, des séminaires, des conférences, des cours, pour remplir leur ministère. Il y a actuellement plus de pasteurs que d’églises dont ils peuvent s’occuper. Ces jeunes gens tout frais sortis de l’université sont assis en train d’attendre que des églises s’ouvrent pour pouvoir s’installer et commencer leur ministère. Ils attendent le jour où ils pourront mettre en pratique tout ce qu’ils ont appris. Et qu’arrive-t-il quand ils sont finalement élus dans leur première église ? Ils mettent tout sens dessus dessous.
J’ai travaillé avec une personne de ce genre. Je peux réellement témoigner aujourd’hui que je l’aime, mais à l’époque j’ai été plus d’une fois à deux doigts de lui casser la figure. Je suis sûr qu’il ressentait la même chose envers moi. Il était intelligent, doué et éduqué. Il était très convaincu par son idée du ministère. Nous ne pouvons juger son cœur, mais si nous regardons aux fruits de son ministère pastoral alors nous verrons des personnes dévastées par ses efforts et ses meilleures intentions. Après avoir renvoyé un nombre conséquent de personnes et avoir mis toute la congrégation et l’équipe pastorale dans le pétrin, il fut soumis à tant de stress que son corps se rebella et il fut malade pendant trois semaines. Tout d’un coup « il s’est senti appelé » à accepter l’offre d’une autre église dans un autre Etat, nous ne pouvons que prier qu’il n’y fasse pas les mêmes erreurs.
Que manque-t-il ? Comment l’Eglise a pu se retrouver dans une situation si pitoyable ? Nous donnons aux gens une méthode, mais Dieu désire que nous coopérions avec Sa Vie qui se manifeste en nous. C’est un problème spirituel. Cela ne peut être enseigné dans une classe d’école. Les gens ne peuvent pas se contenter de payer des frais de scolarité, obtenir un diplôme, et dire qu’ils sont maintenant prêts pour s’occuper des brebis. Mille fois non !
COMMENCE TON MINISTERE AUJOURD’HUI
Quand quelqu’un vient vers moi et veut un conseil au sujet de « rentrer dans le ministère », la première chose que je cherche est de remettre en question toutes ses idées sur le ministère et lui demander d’être un serviteur, de prendre la dernière place, de se cacher, de s’abaisser, et de pratiquer l’art du ministère « les uns les autres ».
Le ministère « les uns les autres » ne nécessite pas une estrade, un pupitre, un bâtiment, un budget ou un comité. Vous pouvez commencer immédiatement, sans entraînement, et sans expérience, et vous n’avez pas besoin de quitter votre emploi ou de faire quelque chose de radical. Vous ne pouvez pas être reconnu par un vote, ni exclu par un autre vote. La Vie que vous possédez vous qualifie pour être à plein temps dans le ministère « les uns les autres ». Vos blessures sont votre qualification. Vous pouvez aller vers vos frères et sœurs maintenant et dire: « Le Seigneur m’a appelé, et je commence aujourd’hui ». Aimez, priez, encouragez, et servez les saints. Si souvent nous rencontrons des individus qui clament haut et fort être appelés à un grand travail mais ils négligent les principes de bases « les uns les autres ». Il n’y a pas de compétition pour la place la plus petite, alors que tous ceux qui aiment le Seigneur aillent d’abord là-bas et deviennent des serviteurs.
Alors que faire si nous ne savons pas prêcher, enseigner ou chanter ? N’y a-t-il que cela dans le travail du Seigneur ? Absolument pas. Vous pouvez commencer un ministère d’exhortation. Décidez simplement d’encourager toutes les personnes que vous croisez, les édifiant dans le Seigneur. La plupart des gens médisent les uns des autres, alors décidez dans le Seigneur que vous allez soutenir et encourager l’Eglise à chaque occasion. Gardez une liste d’adresses et envoyez régulièrement un petit mot aux membres de cette liste. C’est une petite façon de commencer. Les possibilités sont infinies.
Vous voyez, le ministère n’est pas fait de choses grandes et profondes, mais de choses ordinaires faites d’une façon extraordinaire.
Quel que soit notre âge ou avancement spirituel, nous sommes appelés au ministère « les uns les autres ». C’est un appel gratifiant. Seulement marchons dans l’amour et travaillons avec diligence en accord avec la Loi de l’Esprit de Vie (pas avec nos forces) et nous réussirons. Apprenons à racheter le temps et à profiter des occasions. Le serviteur n’est pas plus grand que le maître, mais le serviteur doit aspirer à être comme le maître. Je prie qu’à travers cet article, le Seigneur puisse compter sur plus de serviteurs. Amen.
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